petites Fricassées d'oeuvres à domicile, première !

Sur le principe de ses "petites Veillées vidéo à la maison" limousines, art nOmad proposera ses "petites Fricassées d'oeuvres à domicile" essonniennes, dès novembre 2015 et jusqu'en juin 2016, à raison d'un samedi par mois.
Il s'agit d'une intervention chez l'habitant, à l'initiative du Domaine départemental de Chamarande (conseil départemental de l'Essonne) durant laquelle de courageux hôtes et leurs invités pourront découvrir le temps d'un après-midi, dans leur salon, deux oeuvres issues de la collection du Fdac Essonne  - une vidéo + une oeuvre "tangible"(sculpture, installation...) - puis en débattre... Et, si le coeur leur en dit, il se pourrait même qu'ils soient incités à commettre joyeusement de l'art !

La 1re petite Fricassée aura donc lieu ce samedi 28 novembre à Chamarande, dès 15h.

Voici, en avant première, un léger épluchage des oeuvres choisies et cuisinées dans l'après-midi :

Cécile Paris, Entournée, 2002. 
Vidéo en boucle - durée : 6’13’’. Musique de Renaud Rudloft


Cécile Paris est née en 1970 à Nancy. Elle vit et travaille à Paris.
« Cécile Paris s'attache aux potentiels fictionnels de l'image et du son. La ville et ses cultures est, pour elle, un terrain de jeu à découvrir, expérimenter et inventer. Elle puise dans les formes dites populaires dans un véritable travail de reprise, au sens musical du terme. Rejouant et rechargeant un héritage culturel occidental, elle mène en creux une mise en question de la (dé)construction de l'identité. Avec une esthétique bien balancée, un rapport d'énergie et de sentiment créé par le son et l'image, l'écriture en image de Cécile Paris travaille le micro-récit qui s'épanche au frottement de la rêverie personnelle. (…) Pas de montage, pas d'effets, pas d'histoire mais comme une chanson, un refrain fait d'images, elle offre une vision personnelle d'un monde où flotte un parfum de regret, quelque chose de romantique mêlé à une rébellion masquée. »
Source : Extrait du texte « Statement » à retrouver dans son intégralité sur le site internet de l’artiste à l’adresse : http://www.commelaville.net/texte/t_01/t_01.html 
(consulté le 15/11/2015)


« Entournée sonne comme un programme (un autoportrait ?). Une femme joue de la guitare, seule sur le tertre d’un rond-point. Grands gestes sans nécessité. Elle en rajoute, en fait trop au point de paraître totalement absorbée par son film intérieur, Guitar hero dérisoire et néanmoins grandiloquent. Le mouvement circulaire de la caméra, la bande-son entêtante, liée et pourtant totalement dissociée de l'image, tout contribue à exacerber l'étrangeté hypnotique de la vidéo. À affirmer une toujours possible posture de délectation. L'image : une cause perdue d'avance ? Alors pourquoi ne pas justement s'y abîmer ? »
Source : Extrait d’un article de Frank Lamy paru dans Beaux-arts magazine n°226 en 2003 à retrouver dans son intégralité sur le site internet de l’artiste à l’adresse : 
http://www.commelaville.net/texte/t_08/t_08.html (consulté le 15/11/2015)


Laurent Perbos, Le plus long ballon du monde, 2003. 
Ballon de football en cuir, 175 x 35 x 35 cm.

Laurent Perbos est né en 1971 à Bordeaux. Il vit et travaille à Marseille.
« Travaillant des champs et des médiums divers et diversifiés, [les] entreprises plastiques [de Laurent Perbos] touchent principalement à des activités de masse et de divertissement, issues de cultures populaires (tel le jeu, le sport, les records…), à ce qu'il appelle des “mythologies sociales”. Pratiquant le leurre et le simulacre, l'esthétique de l'échec ou de l'idiotie, il interroge les possibilités inter-relationnelles et ludiques de l'art, et s'approprie, avec ironie et dérision, le domaine des pensées collectives qu'il fait support de son travail. Usant des déplacements et des décalages pour mettre en question son environnement et perturber l'ordinaire, il fait du détournement un véritable système de travail. »
Source : Extrait d'un article de Leila Quillacq, pour l'exposition « Marseille Artistes Associés 1977-2007 » au MAC de Marseille en 2007, à retrouver sur le site « Documents d’artistes » à l’adresse : http://documentsdartistes.org/cgi-bin/site/affiche_art_web.cgi?&ACT=2&SEL=reperes&ID=195 (consulté le 15/11/2015)


« Ce qui est intéressant dans le football, c’est que beaucoup de gens s’y intéressent. Le football, c’est de la fausse démocratie. C’est un dialogue, qui tourne parfois à l’engueulade, devant des milliers de personnes impuissantes. L’art offre toutes les libertés. Notre environnement devient un immense terrain de jeu où l’on peut intervenir sur tout et à tout moment. Le fait d’être artiste me donne tous les droits. Il est plus facile pour un artiste d’être Maradona que pour un footballeur d’être peintre. Dans ma pratique (…) le spectateur se voit proposer des jeux, a priori bien définis, qui, à un moment donné, s’éloignent de leurs buts, transgressent leurs règles et proposent une autre réflexion sur les notions d’échec, de compétitivité, de divertissement ou de travail. »
Source : extrait d’une interview de Laurent Perbos par Valérie Paillé pour le magazine
SoFoot en 2005, à retrouver dans son intégralité sur le site « Documents d’artistes » à l’adresse : http://www.documentsdartistes.org/artistes/perbos/rep-sofoot.html (consulté le 15/11/2015)


Petit compte-rendu imagé à suivre, bien sûr !

Commentaires

  1. bonjour
    qu'allez vous faire de toutes les enveloppes réçues pour les 6ème JMFTA du 16 novembre?
    pourrons nous les voir quelque part?
    thierry

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