petites Fricassées d'oeuvres à domicile, deuxième !

Rappel :
Sur le principe de ses "petites Veillées vidéo à la maison" limousines, art nOmad propose ses "petites Fricassées d'oeuvres à domicile" essonniennes, depuis novembre 2015 et jusqu'en juin 2016, à raison d'un samedi par mois. Il s'agit d'une intervention chez l'habitant, à l'initiative du Domaine départemental de Chamarande (conseil départemental de l'Essonne) durant laquelle de courageux hôtes et leurs invités pourront découvrir le temps d'un après-midi, dans leur salon, deux oeuvres issues de la collection du Fdac Essonne  - une vidéo + une oeuvre "tangible"(sculpture, installation...) - puis en débattre... Et, si le coeur leur en dit, il se pourrait même qu'ils soient incités à commettre joyeusement de l'art !


La 2e petite Fricassée aura donc lieu ce samedi 19 décembre, à Itteville, dès 15h.

Au menu du jour :

Myriam Mechita, Le sommeil, 1997, fonte d'aluminium, 56 x 42 x 8 cm.

Myriam Mechita est née en 1974 à Strasbourg.
 Elle vit et travaille à Paris et Berlin.
« L’étrangeté du monde, le manque et le désir, moteurs premier de création, animent l’œuvre de Myriam Mechita d’un souffle parfois violent. La vie et la mort, la souffrance et le plaisir, le noir et la couleur, se heurtent dans ses sculptures, installations et dessins, d’une manière tour à tour sophistiquée et radicale, dans la tradition des vanités. Dans de nombreuses œuvres de l’artiste, les idées (souvent noires) de départ, de mort, d’adieu, sont très présentes, mais comme rattachées à la vie, maintenues en elle, par des liens de peu de poids, fragiles et colorés comme des perles, ou encore des paillettes, des broderies, de la joaillerie… Le travail de Myriam Mechita explore la temporalité et l’illusoire : "Mes productions refusent la solidarité, l’harmonie, la fusion ; je décèle toujours un questionnement sur le temps et son insaisissable fuite." Le désir de vie et de liberté, l’angoisse de mort imminente se confrontent ainsi dans l’œuvre de Myriam Mechita, fascinée depuis sa plus tendre enfance par la peinture d’un Fra Angelico. » (Paul Ardenne)

Le sommeil est une sculpture en fonte d'aluminium (la première sculpture en fonte de matériau réalisée par l'artiste), elle représente un chien couché au sol (celui de l'artiste, avec lequel elle a vécu pendant 17 ans), dont le regard et autres détails expressifs ne sont pas perceptibles. Il s'agit selon les propres mots de Myriam Mechita d'une « flaque de beauté au sol, un miroir endormi »...

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Deimantas Narkevicius, Disappearance of a Tribe, 2005, film vidéo Betacam SP transféré sur DVD noir et blanc, 10 min.


Deimantas Narkeviciu
s est né en 1964 à Utena, en Lituanie. Il vit et travaille à Vilnius, en Lituanie.
« Sculpteur de formation, Deimantas Narkevicius a développé par la suite un travail sur la narration à travers le film et la vidéo. Le sujet central de cette œuvre est l’exploration de l’Histoire à partir d’un point de vue vivant et subjectif. Deimantas Narkevicius observe l’Histoire récente comme une méthode de travail. Il choisit d’en appréhender certains moments afin de mieux comprendre les phénomènes physiques et psychologiques de notre contemporanéité. Cette recherche remet en question de façon permanente sa propre position. »  
Source : http://www.gbagency.fr/fr/19/Deimantas-Narkevicius/#!/Presentation/site_textes/76

« Le film Disappearance of a Tribe consiste en une succession de photographies, reconstituant l’histoire d’une famille. Les images montrent une vie ordinaire sous l’ère soviétique et cette expérience d’un temps qui semble totalement révolu aujourd’hui. Disappearance of a Tribe est la continuation d’une série d’œuvres interrogeant cette période du radical-socialisme prenant place dans l’Europe de l'est d’après-guerre. »
Source : http://www.gbagency.fr/fr/19/Deimantas-Narkevicius/#!/Disappearance-of-a-Tribe/site_medias_listes/20

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