H-7 pour la 1re Soirée du parfait petit nOmad !

Aujourd'hui, à 19h, art nOmad inaugurera sa 1re " Soirée du parfait petit nOmad " chez l'Habitant, à Verneuil-sur-Vienne.

Cette nouvelle opération haut-viennoise est une évolution des anciennes " petites Veillées vidéo à la maison " limousines (2008-2011) et des récentes des " petites Fricassées d'oeuvres à domicile " et " MAXI-Fricassées d'oeuvres près de chez vous " essonniennes (2015-2017). Évidemment, c'est également un clin d'oeil aux précurseuses " Journées du parfait petit nOmad " s'étant déroulées chaque année, de 2002 à 2010, dans un village à chaque fois différent de l'ex-communauté de communes Brame-Benaize.

Il s'agira ce soir de faire découvrir à nos hôtes et à leurs invités des oeuvres issues du fonds art nOmad - une première également ! - et plus particulièrement de la collection " Sublime de Voyage - 1re Biennale art nOmad 2015 ".
Au menu : discussions, tourbillons et joyeuses expérimentations plastiques et vestimentaires !
Rien que pour vous mettre en appétit, voici un léger épluchage des oeuvres qui seront présentées :


Tïa-Calli Borlase, Le Cheval d’Or de Pisanello, performance à Gomberville, 
le 06 juin 2015. Vidéo, 3'43''. Accompagnée d’une reproduction photographique encadrée de 45 x 30 cm.

© Droits réservés / Courtesy de l’artiste et 
d’art nOmad collections


" Tïa-Calli Borlase est née en 1972 à Chalon-sur-Saône. Elle vit et travaille à Paris.
Tïa-Calli Borlase crée des objets pour le moins insolites. Ses premières "Sculptures membranes", singuliers arrangements tridimensionnels, naissent de détournements et d’assemblages issus du domaine du textile, du stylisme et de l’érotisme. Docteur en art et sciences de l’art de l’université Paris-1 Sorbonne, Tia Calli-Borlase expose en 2010 au centre d’art contemporain Aponia, à Villiers-sur-Marne, sous un titre qui peut définir son travail : Pour une géographie du désir. Cavalière émérite, Tïa-Calli Borlase développe ensuite divers projets plastiques relatifs au cheval et au cavalier : l’artiste amante des chevaux les dessine à la perfection et les habille volontiers de caparaçons d’époque, historiques, multicolores, moyenâgeux et contemporains tout à la fois. Elle "performe" son art avec le cheval, lors du Printemps de septembre de Toulouse en 2012, jusque dans les salles du musée des Augustins. Ce n’est donc pas tant du cheval considéré comme animal que va traiter l’artiste, que d’une rêverie sur ce mammifère mythique, "la plus noble conquête de l’homme", disait Buffon, et, pour Tïa-Calli Borlase, une véritable matrice à fantasmes. Pour l’exposition Motopoétique au MAC Lyon, en 2014, ce sont des motos que l’artiste a habillées de caparaçons, comme si celles-ci étaient elles aussi des montures vivantes, auxquelles se confronter, et avec lesquelles rêver et parader.
Pour la 1re Biennale art nOmad, Sublime de Voyage, Tïa-Calli Borlase revient au cheval et, s’inspirant des chevaux de Pisanello, c’est d’or qu’elle habille cette fois l’animal, son objet fétiche et son maître mental et symbolique. La référence, l’hommage à [l’artiste] James Lee Byars [à qui cette biennale est dédiée] sont vibrants. Par la grâce de l’or, le cheval prend cette dimension qui est aussi la sienne, en réalité et dans le travail de 
Tïa-Calli Borlase, celle d’un être vivant au service, le cas échéant, du sublime. "
Source : texte de Paul Ardenne paru dans le livre de Clorinde Coranotto, Sublime de Voyage - 1re Biennale art nOmad 2015, art nOmad éditions, collection " #SuperBiennaleTrip ", 2016, p.77. 
Disponible également sur le blog de la 1re Biennale art nOmad 2015, à l’adresse : 
https://biennaleartnomad.wordpress.com/l-exposition-embarquee/presentation-des-artistes/tia-calli-borlase/ (consulté le 15/12/2017)

" Liste des mots clés [que l’artiste] a dressée pour définir les points essentiels de sa pratique : Condensation – Réversibilité – Polymorphie – Hybridation – Équivoque – Dissimulation – Ambiguïté – Fragilité – Légèreté – Séduction – Ironie – Humour – Osciller – Suspension – Suspendre – Ruser – Combiner – Corseter – Structurer – Coudre – Articuler – Lier – Rituel – Anatomie – Membrane. "
Source : extrait de l’article de Lorraine Alexandre paru le 11/01/2010 sur le site ArtistikRezo, disponible intégralement à l’adresse : http://www.artistikrezo.com/art/pour-une-geographie-du-desir-exposition-de-tia-calli-borlase-a-aponia-centre-dart-contemporain-jusquau-21-fevrier-2010.html (consulté le 15/12/2017)

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Clorinde Coranotto, Sublime de parvis, dessin préparatoire de la performance du même nom, 2015. Technique mixte sur papier, diamètre : 144 cm. Accompagné d’une vidéo réalisée lors du vernissage de la 1re Biennale art nOmad, à l’ENSA Limoges le 16/10/2015 (durée : 2’56’’) et de costumes réalisés par des étudiants de l’ENSA Limoges à l’occasion de ce même vernissage (dimensions variables).


© Droits réservés / Courtesy de l’artiste et d’art nOmad collections

Clorinde Coranotto est née en 1967 à Cannes, elle vit et travaille à Arnac-la-Poste.
Diplômée de l’école d’art de Toulon, de Strasbourg puis de Besançon, cette artiste qui se qualifie comme plasticienne-entremétologue, créée en 1999 - après des années d’expériences sur le terrain - le dispositif art nOmad tout en développant parallèlement une pratique intimiste. C’est en cultivant les paradoxes et en conjuguant art contemporain et quotidien que ses performances donnent lieu à des rencontres incongrues, comme au Salon international de l’agriculture à Paris en 2006 et en 2011. La question de la transmission étant le moteur de sa démarche, elle intègre en 2003 l’ENSA - École nationale supérieure d'art de Limoges en tant qu’enseignante auprès des amateurs, puis auprès des étudiants en 2015.
L’oeuvre présentée ici est un dessin " animé " par Éloïse Nédellec (graphiste d’art nOmad), lors d’une réunion de travail en juillet 2015. Pour expliquer aux personnes présentes le projet d’intervention d’art nOmad sur le parvis du Palais de Tokyo à Paris, Clorinde Coranotto a posé au sol son dessin fait à l’arraché. Éloïse lui a alors demandé si elle pouvait l’enfiler - comme on enfile une robe. Elle a alors si merveilleusement bien dansé avec celui-ci autour du cou, que l’idée d’inviter un derviche tourneur pour le vernissage de la 1re Biennale art nOmad s’est imposée naturellement. C’est Kareem GaD, exceptionnel danseur de la compagnie Bell’Masry à Paris, qui accepte de venir donner une leçon de l’art du derviche tourneur égyptien lors de cet événement programmé le 16 octobre 2015 à l’ENSA Limoges, s’adressant aussi bien aux étudiants qu’au grand public, et dispensée tout autour du Véhicule art nOmad, garé pour l’occasion dans le ventre de l’école. Deux semaines avant le vernissage, quelques étudiants de l’ENSA conçoivent des espèces d’exosquelettes capables d’accompagner ou de contredire le mouvement généré par la danse des derviches tourneurs, qu’ils expérimenteront le jour J.
Lors de ce même vernissage, après le cours de Kareem GaD, sous l’impulsion de 
Clorinde Coranotto, le tout public se livre à une performance collective intitulée par l’artiste The Golden Van (en hommage à James Lee Byars), consistant à recouvrir par collage le Véhicule art nOmad de centaines d’auréoles découpées dans de la couverture de survie. En moins de trente minutes le camion se pare d’une nouvelle robe/peau étincelante, et, ainsi baptisé, peut alors prendre la route, direction Venise !
 
Détail de la Peau de Van soigneusement décrochée au retour de l’itinérance de la 1re Biennale art nOmad 2015, puis présentée pour la première fois lors de l’exposition Sublime de Voyage, à la Bfm de Limoges, de décembre 2016 à février 2017. Couverture de survie, colle, ruban adhésif, dimensions variables.

© Droits réservés / Courtesy d’art nOmad collections


***Et pour de nouvelles "Soirées du parfait petit nOmad" haut-viennoises, rendez-vous en 2018 !***

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